The descendants

Synopsis : A Hawaii, la vie d’une famille bascule. Parce que sa femme vient d’être hospitalisée suite à un accident de bateau, Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles, Scottie, une gamine de dix ans vive et précoce, et Alexandra, une adolescente rebelle de dix-sept ans. Il se demande aussi s’il doit vendre les terres familiales, les dernières plages tropicales vierges des îles, héritées de ses ancêtres hawaiiens. Quand Alexandra lui révèle que sa mère avait une liaison, le monde de Matt vacille. Avec ses deux filles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fil de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va finalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille…

Ce que j'en ai pensé : The descendants est un joli film, vraiment... Nous y faisons la connaissance d'une famille ou tout du moins d'un père et de ses deux filles. Même si d'autres personnages rentrent en ligne de compte, ils ne sont que "étrangers" à l'histoire. Nous sommes face à Matt qui a consacré la majeure partie de son existence à son boulot et à ses affaires, plutôt qu'à sa vie de famille, confiant ainsi toutes les responsabilités du foyer à sa charmante et jolie épouse. Mais voilà que celle-ci suite à un accident en mer tombe subitement dans le coma et c'est toute la vie de Matt qui se voit éparpiller en mille morceaux. A l'évidence, tout semble s'écrouler comme un château de cartes : eh oui, ce n'est pas parce qu'on vit dans une île paradisiaque, que l'on s'habille avec de belles chemises à fleurs et que l'on gagne plein d'argent que forcément, on est heureux...

Ce film démontre forcément le contraire et la face cachée de la vérité. Dès lors que Matt découvre la vérité et qu'il doit y faire face, il se doit de tout gérer et de réorganiser certaines choses dans sa petite vie que jusqu'à lors, il croyait efficace et bien tranquille, il doit entre autre, faire "la connaissance" avec ses deux filles et "récupérer" l'amour de sa grande... Ne pouvant garder cela pour elle toute seule, celle-ci lui avouera qu'un jour, elle a découvert sa mère dans les bras d'un autre. Gloups !!!Matt devra alors digérer cette révélation avec calme et sérénité. Il devra conjuguer son sort avec ce sentiment d'impuisance qui le contraint à rester digne, surtout devant le visage douloureux de tristesse de sa seconde fille... et faire toujours bonne figure devant l'apparence des choses. Il en va de soi que l'équibre de sa famille dépend de lui et de ce qu'il dira ou fera. Dans son rôle d'homme bafoué G. Clonney nous apparaît sincère et séduisant... A la hauteur de ce qu'on attend de lui. Pourtant, sa virilité est mise à rude épreuve et au final, il s'en sort pas mal ! Il nous apparaît comme un homme qui ne cherche à faire le mal autour de lui, bien au contraire, mais plutôt comme un homme qui cherche à savoir et à comprendre... Malgré les aléas de ce qu'il ressent et de ce qu'il ressort de "certaines rencontres", il fera alors contre fortune, bon coeur, comprenant ses erreurs pour mieux pardonner...

Dans sa logique The descendants est une histoire simple, presque banale à l'époque où l'on vit... Il n'y a pas trop de remous négatifs parce que le scénario est calculé au plus juste pour ne pas faire trop de vagues. C'est un film calme, séduisant, et sensible que j'ai aimé découvrir parce qu'il retrace le passé et la vie d'un homme qui sait refaire surface posément et sans agréssivité. C'est un film pour lequel, je garde un sourire sur les lèvres...

Cachou a elle aussi été voir le film et vous pouvez lire sa chronique ici